If you think Christmas is a big deal in America, it is just as big, if not bigger, in France. I mean, their main holiday tradition is cooking THIRTEEN desserts for one meal. No more. No less. Every town has its own Christmas market, and even though some are apparently better than others, they all look relatively the same to me, and I am tired of going to visit them for class because I am out of money. :) But because I am in the spirit of Christmas, here is a Christmas themed project I had to do for school, retelling a memory from childhood.
Le créatif
10h47.
C’est la veille de Noël. Toute la maison est silencieuse, tellement silencieuse ; j’imagine que je peux entendre les murs en respirant. Dehors, un nuage de neige chute doucement sur la terre ; la neige qui fait une couverture épaisse autour du monde, un monde muet dans la nuit. Dans mon lit, je souffre des heures. Mon regard est fixé en permanence sur l’horloge qui est certainement détraquée. L’heure semble ne pas changer du tout.
23h14.
23h33.
23h52.
Je me tourne, je me retourne, je me love en chaque position possible, tout en maintenant les limites de mon petit lit. J’ai un désir profond de voler un aperçu de l’arbre de Noël, un désir fort de chercher des traces de la présence du Père Noël, et son attelage de rennes. Mais non, il est absolument interdit cette nuit de quitter le lit.
Je prie pour que je puisse m’endormir, au moins le temps d’un clignement d’œil. Je me torture avec une montée des souvenirs de chaque fois où j’étais vilaine dans l’année qui vient de passer. Est-ce que le Père Noël va se souvenir de moi ? Est-ce qu’il va me pardonner pour mes fautes ? Vais-je me réveiller le matin et trouver les petits cadeaux au dessous de l’arbre ? En même temps, je me pardonne moi-même, tellement sûre qu’il ne m’avait jamais oubliée dans le passé, et je vais trouver tous les désirs de mon cœur le lendemain matin.
00h17.
Je me demande si ma sœur et mon petit frère souffrent également comme moi. Je n’ose pas regarder. Au lieu de vérifier l’état de ma sœur, je regarde par la fenêtre. Je guette la neige pour repérer les empreintes de pas révélateurs d’existence des rennes. Mes oreilles s’efforcent d’écouter le son des clochettes de traîneau. Rien.
00h26.
Je me retourne encore, un battement des cils, un petit bâillement. Je réfléchis sur la magie qui permet à un seul personnage de traverser le monde entier dans la même nuit. Je décide que c’est logique.
00h35.
Ma couverture est tellement chaude, mon oreiller doux. Je remue les orteils, douillets dans les chaussettes de laine.
00h40
Je me demande….Je me… je…*ronfler*
L’analyse
Au début, je voulais écrire un poème dans l’esprit de Henri Michaux et son poème « Dans la nuit. » J’ai trouvé deux mots, et j’ai seulement dû choisir entre « irradier » et « illuminer » (et après, écrire un poème). J’adorais, et encore j’adore, les sons doux de « L » et « R », et aussi le long « U » d’illuminer. Je réfléchissais pour quelque temps sur les mots, leurs connotations, et leurs qualités de sonorité, mais j’avais beaucoup de difficulté en trouvant les mots similaires qui pouvaient marcher ensemble. J’ai fait une liste avec des mots comme « briller » (encore, le son de L), « éclairer », et « ensoleiller ». Mais, c’était largement une liste des synonymes. Je ne pouvais pas trouver une façon de relier les mots entre un corps d’écriture substantive.
Quand j’ai décidé d’écrire un souvenir, c’était aussi difficile. J’ai beaucoup qui sont intimes, et peut-être c’est ceux qui sont les plus forts et les meilleurs pour ce devoir. Mais je n’avais pas la fortitude en français pour expliquer exactement la douleur et l’embarras que je me suis sentie quand j’avais 10 ans et j’ai fait pipi dans mon pantalon à l’école. Ou encore, j’ai des autres que je ne voulais pas du tout partager. Si j’étais Sarraute, elle sera les écrire, mais je ne suis pas elle, et je n’ai pas le courage d’imprimer en permanence les moments les plus profondes dans ma vie d’enfance.
Alors, parce que c’est la saison des fêtes, j’ai beaucoup réfléchit récemment sur les fêtes passées. Probablement en France, mais je sais certainement aux Etats-Unis, le Noël de modernité c’est un temps centré sur les familles, et en particulière, sur les enfants plus que l’aspect religieux. Les parents aiment donner la joie à leurs enfants, et les enfants adorent avoir les cadeaux, les gâteaux, et les traditions. Quand j’étais petite, la nuit de la veille de Noël c’était la plus long de toute l’année. Je l’ai passée torturée avec les pensées sur ce que va passer le lendemain. J’avais été toujours toute épuisé, mais sommeil était impossible à trouver.
Enfin, j’ai choisi d’écrire ce sentiment, parce que je crois que c’est universel dans les enfants du monde, et même avec les enfants qui ne célèbrent pas le Noël, tous ont un jour (peut-être leur anniversaire) qui leur donne ce sentiment d’attente.
J’ai essayé de suivre les la tonalité de Sarraute. J’écrivais dans le premier, dans le temps du présent. J’ai cherché des mots très spécifiques, comme « guetter » et « attelage ». J’ai pris un seul moment et décrire spécifiquement ce qu’a passé exactement—avec les murs qui respirent, quand je me suis tournée et retournée.
10h47.
C’est la veille de Noël. Toute la maison est silencieuse, tellement silencieuse ; j’imagine que je peux entendre les murs en respirant. Dehors, un nuage de neige chute doucement sur la terre ; la neige qui fait une couverture épaisse autour du monde, un monde muet dans la nuit. Dans mon lit, je souffre des heures. Mon regard est fixé en permanence sur l’horloge qui est certainement détraquée. L’heure semble ne pas changer du tout.
23h14.
23h33.
23h52.
Je me tourne, je me retourne, je me love en chaque position possible, tout en maintenant les limites de mon petit lit. J’ai un désir profond de voler un aperçu de l’arbre de Noël, un désir fort de chercher des traces de la présence du Père Noël, et son attelage de rennes. Mais non, il est absolument interdit cette nuit de quitter le lit.
Je prie pour que je puisse m’endormir, au moins le temps d’un clignement d’œil. Je me torture avec une montée des souvenirs de chaque fois où j’étais vilaine dans l’année qui vient de passer. Est-ce que le Père Noël va se souvenir de moi ? Est-ce qu’il va me pardonner pour mes fautes ? Vais-je me réveiller le matin et trouver les petits cadeaux au dessous de l’arbre ? En même temps, je me pardonne moi-même, tellement sûre qu’il ne m’avait jamais oubliée dans le passé, et je vais trouver tous les désirs de mon cœur le lendemain matin.
00h17.
Je me demande si ma sœur et mon petit frère souffrent également comme moi. Je n’ose pas regarder. Au lieu de vérifier l’état de ma sœur, je regarde par la fenêtre. Je guette la neige pour repérer les empreintes de pas révélateurs d’existence des rennes. Mes oreilles s’efforcent d’écouter le son des clochettes de traîneau. Rien.
00h26.
Je me retourne encore, un battement des cils, un petit bâillement. Je réfléchis sur la magie qui permet à un seul personnage de traverser le monde entier dans la même nuit. Je décide que c’est logique.
00h35.
Ma couverture est tellement chaude, mon oreiller doux. Je remue les orteils, douillets dans les chaussettes de laine.
00h40
Je me demande….Je me… je…*ronfler*
L’analyse
Au début, je voulais écrire un poème dans l’esprit de Henri Michaux et son poème « Dans la nuit. » J’ai trouvé deux mots, et j’ai seulement dû choisir entre « irradier » et « illuminer » (et après, écrire un poème). J’adorais, et encore j’adore, les sons doux de « L » et « R », et aussi le long « U » d’illuminer. Je réfléchissais pour quelque temps sur les mots, leurs connotations, et leurs qualités de sonorité, mais j’avais beaucoup de difficulté en trouvant les mots similaires qui pouvaient marcher ensemble. J’ai fait une liste avec des mots comme « briller » (encore, le son de L), « éclairer », et « ensoleiller ». Mais, c’était largement une liste des synonymes. Je ne pouvais pas trouver une façon de relier les mots entre un corps d’écriture substantive.
Quand j’ai décidé d’écrire un souvenir, c’était aussi difficile. J’ai beaucoup qui sont intimes, et peut-être c’est ceux qui sont les plus forts et les meilleurs pour ce devoir. Mais je n’avais pas la fortitude en français pour expliquer exactement la douleur et l’embarras que je me suis sentie quand j’avais 10 ans et j’ai fait pipi dans mon pantalon à l’école. Ou encore, j’ai des autres que je ne voulais pas du tout partager. Si j’étais Sarraute, elle sera les écrire, mais je ne suis pas elle, et je n’ai pas le courage d’imprimer en permanence les moments les plus profondes dans ma vie d’enfance.
Alors, parce que c’est la saison des fêtes, j’ai beaucoup réfléchit récemment sur les fêtes passées. Probablement en France, mais je sais certainement aux Etats-Unis, le Noël de modernité c’est un temps centré sur les familles, et en particulière, sur les enfants plus que l’aspect religieux. Les parents aiment donner la joie à leurs enfants, et les enfants adorent avoir les cadeaux, les gâteaux, et les traditions. Quand j’étais petite, la nuit de la veille de Noël c’était la plus long de toute l’année. Je l’ai passée torturée avec les pensées sur ce que va passer le lendemain. J’avais été toujours toute épuisé, mais sommeil était impossible à trouver.
Enfin, j’ai choisi d’écrire ce sentiment, parce que je crois que c’est universel dans les enfants du monde, et même avec les enfants qui ne célèbrent pas le Noël, tous ont un jour (peut-être leur anniversaire) qui leur donne ce sentiment d’attente.
J’ai essayé de suivre les la tonalité de Sarraute. J’écrivais dans le premier, dans le temps du présent. J’ai cherché des mots très spécifiques, comme « guetter » et « attelage ». J’ai pris un seul moment et décrire spécifiquement ce qu’a passé exactement—avec les murs qui respirent, quand je me suis tournée et retournée.